Lumières ...

Lumières ...

Le shiatsu, un art ancestral


Le shiatsu, un art ancestral

LE SHIATSU EST UN MOT JAPONAIS QUI SIGNIFIE :
 « SHI » traduction « doigt » et « ATSU » traduction « pression » que l’on peut traduire par pression des doigts.


Le shiatsu
Le shiatsu est une technique d'origine japonaise qui utilise la pression des mains, des doigts, des coudes et même des pieds pour rétablir la circulation de l'énergie vitale (Ki) sur des points précis du corps, (Tsubos), situés le long de lignes énergétiques (Méridiens

Le shiatsu;les objectifs
l’objectif du shiatsu est d’éliminer les blocages en stimulant les points faibles et l'activation des forces naturelles d'auto guérison du système immunitaire.
Le shiatsu est puissant dans la sagesse traditionnelle chinoise, il vise à percevoir la santé de l'être humain dans sa globalité physique, psychique et mentale, selon la théorie du yin et du yang, et des cinq éléments qui animent et préservent toute forme de vie dans l'univers (le Tao)


Les bienfaits du shiatsu:




LE SHIATSU APAISE, REDONNE VITALITE ET DYNAMISME 
EN UNE OU PLUSIEURS SEANCES

Du stress, du surmenage.
  • Des tensions au niveau du dos.
  • Vos muscles sont contractés (suite à un effort sportif…)
  • Un mal être dû au tracas quotidien.
  • Une fatigue générale, un problème de sommeil.
  • LE SHIATSU et ses résultats.
  • Une bonne harmonisation entre le mental et le corps.
  • Un bien être intérieur.
  • Tous les flux énergétiques de votre corps sont équilibrés.
  • Une détente et une relaxation totale et complète

Bref un mieux être par le shiatsu !


Le Shiatsu, un soin venu d’ailleurs ?

Qu’est-ce que le Shiatsu ?

Le Shiatsu est un art du « massage » japonais, dont les origines les plus anciennes viennent de Chine. Littéralement, Shiatsu signifie pression (atsu) des doigts (shi) : c’est donc une stimulation du corps par les mains, les doigts. Cette pratique se base sur la tendance naturelle du corps à se guérir lui-même, et la stimule. Le praticien de Shiatsu réveille ce potentiel naturel de guérison et de rééquilibre, en harmonisant à la fois l’esprit et le corps.

Depuis que l’homme est sur cette terre, instinctivement, il se frotte là où il a mal. Depuis l’aube de l’humanité, le toucher est une thérapie qui permet de soigner, détendre, développer. Dans un traité de médecine chinoise vieux de quatre mille cinq cents ans, on explique déjà comment et pourquoi il est bon de se faire soigner ainsi. Cet art est encore utilisé aujourd’hui en médecine orientale. Une des variantes de cette tradition nous est arrivée sous le nom de Shiatsu, enrichie par des apports divers. L’esprit qui le sous-tend rappelle à l’homme qu’il doit vivre en harmonie avec l’univers. Lorsqu’il y a disharmonie, la maladie prend place.

Lors d’une séance de Shiatsu, les mains et les doigts du praticien interviennent d’une manière très particulière. Il emploie le pouce seul, les deux pouces côte à côte ou superposés, mais aussi le pouce et le doigt opposé, etc… Il utilise également la ou les paumes superposées, les mains croisées pour effectuer des pressions standard, des pressions maintenues, des pressions concentrées par vagues, des vibrations, des stimulations diverses, des martèlements, des étirements, des vibrations, autant de manières de toucher le corps, pour apporter une réelle détente et une bonne circulation de l’énergie.

Quels sont les principes d’action du Shiatsu ?

Le premier principe fondamental d’action du Shiatsu est physiologique. Il s’agit d’exercer une pression graduelle à la surface du corps, quel que soit l’endroit, afin d’assouplir le muscle qui se trouve en dessous. Ce type de traitement agit de façon thérapeutique en faisant jouer le pouvoir naturel de récupération du corps. Ce n’est pas simplement la main ou le bout des doigts qui travaillent, mais le poids du corps du praticien exerçant cette pression. Car, disent les pratiquants de Shiatsu, « une pression exercée seulement du bout des doigts fait mal et n’apporte rien à celui qui la reçoit ». Le Shiatsu stimule également la circulation dans les vaisseaux capillaires de la peau, active les cellules cutanées, assouplit et améliore la nutrition des muscles, favorise la sécrétion d’hormones de détente… Le corps est ainsi dynamisé et trouve en lui-même les ressources de son propre équilibre.

Le deuxième principe fondamental d’action du Shiatsu s’exerce sur un plan plus subtil. Il ne faut pas oublier que les systèmes de guérison chinois, indiens ou japonais, incluent dans leur pratique une composante liée à l’énergie : le ki (ou chi), la force de vie. Lorsque quelqu’un est très actif, « rayonnant » de santé, c’est que son ki est fort et circule bien dans son corps. Ses organes et toutes les fonctions qu’ils assurent se portent bien. Quand on se sent faible, fatigué et que l’on tombe malade, c’est que le ki circule mal. Par l’intermédiaire du Shiatsu, le praticien peut stimuler le corps pour qu’il reçoive et utilise mieux le ki. De cette façon, le patient se revitalise et se soigne… pour autant que celui-ci, toujours selon le Shiatsu, pratique une bonne respiration, adopte une alimentation légère et équilibrée, évite les situations de tensions émotionnelles ou psychologiques et accepte de s’adapter aux changements que demande régulièrement la vie quotidienne.

C’est pour cela que de nombreux spas, hôtels ou centres de thalassothérapie ont intégré la pratique du shiatsu aux services qu’ils proposent.


Le Shiatsu est-il une simple pratique de confort?

Non le Shiatsu est plus que cela. Certes il est une technique qui se veut avant tout préventive et déstressante mais qui peut être aussi curative. Son but est de chercher à rééquilibrer les tensions et déséquilibres énergétiques qui apparaissent dans le corps de chaque individu. Si ces déséquilibres énergétiques disparaissent le corps ne sera pas atteint mais si on les laissent s'installer, alors, petit à petit, les fonctions organiques correspondant aux zones déséquilibrées seront elles même perturbées et la maladie apparaîtra. C'est ici que se situe le rôle préventif et déstressant de cette forme de Shiatsu. Après l'installation du déséquilibre ou de la maladie, elle pourra devenir une technique de soins en ce sens que par le rééquilibrage des énergies, elle permettra au corps d'éliminer ou de ne plus avoir besoin de la maladie et c'est là son rôle curatif.

Le Shiatsu, est par conséquent, d’abord, un art du « bien-être » compris dans son sens le plus large et le plus noble. Il apporte effectivement détente, décontraction et confort. De ce point de vue, il s’agit d’un outil remarquablement efficace. De plus en plus de personnes font appel au Shiatsu dans ce sens et le monde de l’entreprise lui même devient très demandeur de cette dimension « bien-être » et trouve une réponse efficace avec le Shiatsu Assis par exemple.

Mais au-delà de cette dimension de confort et de détente, le Shiatsu est également une incontestable pratique de santé. Reconnu médecine officielle au Japon, le Shiatsu vise à rétablir dans le corps humain, la circulation harmonieuse de ces flux vitaux que l’on appelle de façon générique « énergies ». Il est en cela une pratique de santé étonnante. Il raisonne sa fonction en termes de terrain et d’état de santé, et non de lutte contre la maladie. S’inscrivant dans cette vision, le Shiatsu n’est par conséquent à aucun moment en lutte, concurrence ou conflit avec la médecine moderne. Il s’inscrit au contraire dans une action complémentaire. Son domaine de prédilection est donc celui de la préservation et de la reconquête de l’état de santé.

Les lignes et les points sur lesquels se fait un Shiatsu sont des méridiens et des points connus en acupuncture. Le Shiatsu s’appuie sur tous les principes fondamentaux de la Médecine Traditionnelle Chinoise, que l’on connaît généralement à travers l’une de ses disciplines qui s’appelle l’acupuncture. Les étirements et les pressions exercés libèrent des tensions emmagasinées, témoins de déséquilibres dans les flux énergétiques. De par son efficacité mesurée à l’aune d’une pratique séculaire, le Shiatsu a acquis ses lettres de noblesse et fait partie des médecines énergétiques officiellement établies au Japon. Il est l’une des 8 approches alternatives reconnues en Europe comme « médecine non conventionnelle digne d‘intérêt » par une résolution du Parlement Européen votée le 29 mai 1997 à l‘instigation de Paul Lannoye, député belge européen.


A qui s’adresse le Shiatsu ?

Le Shiatsu s’adresse à toute personne qui souhaite entretenir un meilleur rapport à son corps et à elle-même. Deux à trois séances réparties dans l’année seront à même de participer à une hygiène de vie équilibrante à tous points de vue. Il s’adresse également à toutes les personnes qui traversent une phase de tension ou de souffrance. Son action plus thérapeutique est alors à même d’accompagner la plupart des soins et traitements conventionnels. Les praticiens professionnels proposent deux à trois séances qui sont enchaînées à une semaine d'intervalle environ et d'une durée approximative d'une heure. Stress, tensions, maux de dos, difficultés du sommeil, digestives, nerveuses etc, sont autant de domaines où le Shiatsu apporte une réponse.

Il y a cependant des proscriptions à la pratique du Shiatsu comme les fractures, les pathologies lourdes en crise (polyarthrites, etc.). De même, bien que les états suivants: grossesse, cancer déclaré, phlébite, puissent être pris en charge par un praticien professionnel lors d’une consultation individuelle, nous conseillons formellement à toute personne atteinte de ces maux d’être certaine du professionnalisme de son praticien. 


Y a-t-il une dimension philosophique dans la pratique du Shiatsu ?

Oui et elle est importante. Il faut toujours garder à l'esprit que dans la Pratique du Shiatsu il en est comme il devrait en être dans toutes les pratiques et tous les moments de la vie, l'esprit ne doit pas être focalisé par le but à atteindre mais il doit rester pur et non obnubilé par un désir de résultat immédiat. L'impatience et le rapport de force ou de domination du sympôme ou de la maladie sont incompatibles avec la pratique du Shiatsu.

Cette dimension philosophique fait partie intégrante de l'attitude du praticien. Il n'est ni un magnétiseur dans le sens ou nous l'entendons communément, ni un sorcier ou un gourou . A partir du moment où il veut pouvoir travailler efficacement, son seul sentiment envers le patient doit être un sentiment de générosité (pas de bonté curatrice ou tout autre forme de sentiment chargé d'une espèce de connotation d'altruisme social,pas de bonté supérieure ou rédemptrice qui place celui qui "soigne" sur un plan plus ou moins divinisé de "sagesse médicinale"). Cette générosité doit être en fait une capacité "d'écoute du corps de l'autre" , d'ouverture à la sensation de ses tensions et déséquilibres, sans qu'à aucun moment la moindre tentation d'analyse de valeur ou de forme de jugement n'apparaisse. Respecter le patient dans son corps et ses tensions c'est aussi respecter son intégrité et par la même se respecter soi-même. Vouloir imposer sa propre typologie énergétique par la puissance ou bien s'écarter de l'objet du Shiatsu c'est violer quelque part cette intégrité et se ramener alors à un simple manichéisme animal et à la loi du plus fort, nuisant ainsi à la relation "praticien / patient".

On pourrait résumer cela par l'image classique du tir à l'arc traditionnel dans lequel le précepte n°1 est que la cible n'est en fait qu'un "incident de parcours" sur la trajectoire de la flèche. Elle sera toujours atteinte de façon parfaite si, dés le pas de tir, le tireur a son esprit vide de tout, s'il respecte, sans y penser, toute la technique du tir et si au moment du lâcher de la flèche il ne pense pas à la cible et à l'espèce de sanction plus ou moins gratifiante qu'elle peut représenter. Le pratiquant est un tireur à l'arc dont l'arc est le partenaire, l'énergie est la flèche et son rééquilibrage la cible. Si la technique du Shiatsu est respectée et faite sans intention, la flèche de l'énergie atteindra toujours son but, mais si un sentiment quelconque vient "vicier" la technique ou l'énergie, le but ne sera pas atteint.

Le praticien ne doit donc pas chercher à traiter directement un déséquilibre quil pense avoir objectivé. Il utilisera d’abord une technique Shiatsu qui rééquilibrera de façon globale et sans risque d'erreur tout en apportant un bien être général. On considère, dans la pratique Shiatsu, que, vouloir intervenir sur un plan particulier , horrmis les risques d'erreur d'un repérage partiel (et peut être partial), ne traitera à notre niveau qu'un point particulier et laissera chez le partenaire un sentiment d'insatisfaction, d'"incomplet", néfaste. Il ne faut jamais oublier que le corps est une globalité où un déséquilibre ne peut pas exister seul, chaque forme de déséquilibre (plénitude ou vide) ayant toujours sa contrepartie.

Le praticien doit donc toujours "écouter" attentivement son patient , être son écho et être capable de "rebondir" sur ses tensions. Il doit aller jusqu'à elles pour que petit à petit elles se dénouent mais il ne doit pas les "violer" car la réaction immédiate sera une intensification de celles-ci, ce qui est l'opposé de sa recherche. Il ne faut cependant pas non plus tomber dans l'excés inverse et faire du Shiatsu un simple "attouchement" dont le seul résultat à espérer serait une satisfaction purement épidermique ou intellectuelle.

Au-delà de toute cette dimension philosophique, tout praticien Shiatsu qui se respecte, doit adhérer à un code d’éthique et de déontologie précis et sans concession.

Le Shiatsu implique-t-il une pratique personnelle de la part du praticien ?

Bien entendu. Lors des différentes formations à la pratique du Shiatsu l’importance de l’attitude du praticien doit toujours être soulignée. Position du corps, justesse du placement et du geste mais également attitude intérieure, font partie de sa pratique.

Ethiquement parlant, un praticien Shiatsu qui se respecte et qui respecte sa clientèle, n’arrive pas 2 minutes avant son premier rendez-vous, en enlevant sa veste en vitesse, en survolant la fiche de son patient, avec l’esprit préoccupé par son quotidien, etc. Il se doit à sa pratique et à son patient. Il doit par conséquent être présent à ce qu’il fait, être disponible, à l’écoute et en accueil de son patient.

C’est pourquoi chaque praticien utilise des techniques fondamentales de préparation de son corps et de son esprit. Concentration, respiration, détente sont essentielles mais aussi tranquillité et clarté d’esprit. La concentration du praticien est la base sine qua non de sa «présence» dans ses gestes et le garant de sa non-intention. Cette «neutralité» active et présente est à la base d’une technique efficace et profonde et par conséquent juste.

Cette concentration va s’obtenir par des exercices simples, basés sur la respiration et la détente. Celles-ci vont permettre d’évacuer les stress ou tensions éventuels dont personne n’est à l’abri. Le praticien s‘installe, assis en seisa (assis à genou) ou en tailleur, le dos droit mais non tendu, la tête droite, les yeux fermés. Assis ainsi, il porte son attention sur son ventre qui se gonfle et se dégonfle au rythme de sa respiration. En quelques respirations «tranquilles», il calme son souffle, sans forcer.

Ensuite le praticien porte son attention, les yeux toujours fermés, sur son ventre, juste en dessous de son nombril, vers ce que l’on appelle le hara. Il visualise à cet endroit une sorte de point de force d’où jaillit une colonne d’énergie, à l’instar de ce qui se fait dans la pratique des arts martiaux. Au bout de quelques respirations, le praticien se sent concentré sur son énergie et peut passer à sa préparation physique, composée d’exercices de préparation de toutes ses articulations (poignets, coudes, chevilles, genoux, colonne vertébrale, etc.) et des ses muscles.

Article de Michel Odoul

Pour en savoir plus : « L’harmonie des énergies » éditions Albin Michel.

ou www.shiatsu-institut.fr




02/11/2008
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi