Lumières ...

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Paroles essentielles …

·      Accepter : Avoir le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d'accepter celles que je ne peux pas changer et la sagesse d'en voir la différence.

·      Aimer : L'amour est la capacité et la volonté de laisser ceux pour qui on a de l'affection être ce qu'ils choisissent d'être sans exiger que leur comportement vous donne satisfaction.

·      Comment parvenir à laisser les autres être ce qu'ils choisissent d'être sans exiger qu'ils répondent à votre attente ?

·      En vous aimant vous-même.

·      Autre : A vouloir modeler l'autre sur l'image qu'on se fait de lui, on finit par se heurter à un mur et l'on est toujours trompé, non par l'autre, mais par ses propres exigences. Et ces exigences sont à vrai dire bien peu démocratiques, mais c'est humain (...) on ne réfléchira jamais trop à la nécessité de se libérer vraiment de l'autre, mais aussi de lui laisser sa liberté en évitant de se former de lui une représentation déterminée.

·      Bien / Mal : Les étiquettes de bon ou de mauvais sont déterminées par notre désir. On appelle bon ce qu'on aime et mauvais ce qu'on déteste. Ce sont des inventions de notre esprit.

·      Si la beauté existait dans l'objet lui-même, nous serions tous irrésistiblement attirés par les mêmes êtres et les mêmes choses.

·      Changer l'autre :

·      Nous ne pouvons pas changer l'autre mais seulement la relation que nous avons avec lui.

·      Car quand je change, tout change.

·      Je pense que ceci est bien vrai, car demander à l'être aimé de changer, c'est lui dire que nous ne l'aimons pas assez tel qu'il est.

·      Je pense que l'amour naît avec le plaisir de se regarder l'un l'autre, qu'il se nourrit de la nécessité de se voir l'un l'autre et qu'il se conclut par l'impossibilité de se séparer !

·      Rester soi-même mais nous comprendre mutuellement, et le reste, suit...

·      Colère : On éprouve fréquemment de la colère contre quelqu'un, parce que celui-ci, ou celle-ci se trouve ressembler à une figure négative qui appartient à notre passé.

·      Conscient : La vie aime la conscience que l'on a d'elle.

·      Etre conscient signifie regarder, observer ce qui se passe en vous et autour de vous. Plus précisément ce qui « bouge » en vous et autour de vous.

·      La beauté d'une action ne procède pas de l'habitude que l'on a de la poser mais de la sensibilité, de la conscience, de la clarté de la perception et de la précision de la réaction qui nous habitent lorsqu'on la pose.

·      Il s'agit d'une belle définition de la conscience, j'ajouterais à cela, que la conscience c'est l'éveil du soi, c'est la vie vécue au dedans, dans toute sa splendeur, son authenticité.

·      Crainte : On ne peut pas être sans crainte quand on inspire la crainte.

·      Difficulté : Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire, mais parce que nous n'osons pas les faire qu'elles sont difficiles.

·      Ecouter : Lorsque vous écoutez quelqu'un, abandonnez toute idée préconçue et toute opinion subjective ; contentez-vous de l'écouter, d'observer sa manière d'être. Nous nous occupons très peu de l'idée de bien et de mal, de bon et de mauvais.

·      Nous voyons seulement les choses telles qu'elles sont pour lui et nous les acceptons.

·      Egoïsme : Ce n'est pas égoïste de dire non à l'autre, ce qui est égoïste, c'est de vouloir que l'autre se conforme à soi.

·      Bien sûr que de dire toujours non à l'autre ne peut être que pathologique. A côté de cela, dire non à l'autre ne doit pas être un problème pour nous car si ça l'est c'est que nous sommes devenus dépendants de lui, en ce sens que nous attendons quelque chose de lui. C'est ainsi que votre besoin qu'il n'y ait plus de malheureux peut vous obliger à dire oui. Etre obligé à dire oui, c'est être contraint et non pas donner par amour. L'amour n'est jamais contraint, il donne. Ce qui est contraint c'est notre crainte, et ici pour vous, votre crainte qu'il y ait des malheureux. 
C'est vrai qu'il y a des malheureux, si vous pouvez leur donner, tant mieux (pour eux et pour vous) mais si vous ne le pouvez pas, ce n'est pas un problème car personne n'est responsable pour l'autre. (Cf. la citation sur l'esclavage.) C'est sur cette base que dans le difficile travail de relation d'aide qui est le vôtre, vous pourrez garder l'équilibre sans risquer de vous épuiser, comme beaucoup qui tentent de donner au-delà de leurs limites personnelles. 
Souvenez-vous, si vous pouvez donner, tant mieux, si vous ne le pouvez pas, c'est ainsi, acceptez-le. C'est cela qui vous permettra de continuer de donner « ce que vous pouvez donner », donc d'être en accord, profondément, avec ce que vous voulez.

·      Empathie : L'empathie, c'est la présence portée à ce que l'autre vit sur le moment.

·      Erreur : Il n'y a pas un domaine de l'existence où l'apprentissage ne passe pas par l'erreur.

·      Excuse : Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne le veut pas trouve une excuse.

·      Imposer : Si nous imposons nos demandes, nous obtenons la soumission ou la révolte, pas la rencontre.

·      Inconscient : Pour faire apparaître l'inconscient, faites attention à ce qui vous irrite chez les autres.

·      Chaque fois que nous sommes irrités par quelqu'un c'est que nous retrouvons en lui le miroir de notre propre état intérieur.

·      Juger : Ne pas juger ni refuser mais comprendre et inclure.

·      Observer les attitudes humaines sans les juger, ne pas les regarder en termes de bien et de mal mais en termes de créatives ou destructrices.

·      Limites : Dépendants que nous étions de notre besoin de leur plaire, nous n'avons jamais appris, dans notre enfance, à mettre des limites avec les personnes que nous aimions.

·      La première chose à faire est de ne pas nous en vouloir de ne pas l'avoir appris car nous sommes toujours innocents de ce qui nous est arrivé dans l'enfance.

·      Oser ne pas nous en vouloir nous aidera à nous comprendre puis à nous réveiller : il est donc possible et juste de mettre des limites dans notre relation aux autres.

·      Quand nous envisagerons cela possible, il ne nous restera plus qu'à tenter de le faire.

·      Quand vous dites que vous n'y arrivez pas, c'est parce que ça ne vous semble pas pour le moment possible… cherchez, c'est un apprentissage, pas une réussite.

·      Méchanceté : La méchanceté est l'expression de l'amertume des gens qui n'ont pas pris soin de leur souffrance.

·      Nous ne haïssons que tant que nous nous sentons impuissants.

·      Ce sont des personnes qui ne se sont jamais remis en question. qui ne voient que les points négatifs de leur entourage et pensent qu'ils ne sont pas comme eux.

·      Oui et plus que ce qu'ils sont ou font, l'important est ce que nous faisons de cette impuissance de l'autre qui le contraint à la méchanceté.

·      Menace : Vous trouverez les gens moins menaçants si vous accordez plus d'attention à ce dont ils ont besoin plutôt qu'à ce qu'ils pensent de vous.

·      Nuit : Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil apparaîtra.

·      Quelle belle phrase, j'ai longtemps pensé que ma vie était nuit, que le soleil n'apparaîtrais jamais pour moi. Je suis venue au monde avec un handicap physique, l'amour n'est jamais entrée dans ma vie, ni la maternité. En revanche, la vie m'a fait cadeau d'amis précieux, de belles rencontres, m'a fait découvrir la beauté de mon âme, la bonté de mon coeur. Dans ce besoin d'aimer et d'être aimée, et suite au décès de ma mère je me suis trouvée une vocation pour apporter un peu de soleil dans la nuit des gens qui sont en deuil d'une personne chère. Je suis animatrice pour des groupes d'entraide. Maintenant, ma nuit est éclairée par ces gens qui partagent leur souffrance et qui veulent sortir de leur tunnel pour revivre en plein soleil de leurs qualités, leur potentiel. Il faut du courage pour traverser une nuit, il faut du courage pour avancer sur le chemin de la vie, mais nous avons toujours le choix d'avancer sous la pluie de nos regrets, nos erreurs, ou en plein soleil de notre espoir.

·      Obligation : Nous détestons faire les choses par obligation, nous avons besoin d'en comprendre le sens et d'être libre de nos actes.

·      Ordre : Pour mettre de l'ordre, il faut regarder le désordre.

·      Ouverture : Un être humain est une partie d'un tout que nous appelons « l'univers », une partie limitée dans le temps et dans l'espace. Il fait l'expérience de lui-même, de ses pensées et de ses sentiments comme quelque chose de séparé du reste - c'est une espèce d'illusion d'optique de la conscience. Cette illusion est une espèce de prison pour nous, qui nous limite à nos désirs personnels et à l'affection pour quelques proches.

·      Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison en élargissant le cercle de compréhension et de compassion pour embrasser toutes les créatures vivantes et la nature dans sa beauté.

·      Parler vrai : La communication commence quand nous osons parler en vérité de nous-même. Nous n'avons pas besoin que l'autre soit gentil avec nous mais qu'il soit vrai.

·      Peur : Nous avons peur de ce que nous ne comprenons pas.

·      Bien sûr ! « que nous avons peur de ce que nous ne comprenons pas. » C'est parce que nous avons peur du malaise, nous avons peur que notre coeur s'emballe, nous avons peur d'être ridicule, aux yeux de l'autre, nous avons peur de tout ce qui paraît étrange et nous avons peur du mystére. Mais, si la peur existe, c'est qu'elle est utile ! car c'est grâce à Elle, que nous apprenons, c'est grâce à cette peur que nous avançons dans la vie, et, c'est grâce à cette peur que nous nous Révélons !

·      Rapport de force : Un grain de maïs a toujours tort devant une poule.

·      Proverbe béninois.

·      Une force va toujours au bout de ce qu'elle peut, elle ne s'arrête que lorsqu'elle rencontre une force supérieure et opposée à la sienne.

·      Relation d'aide : Aider, ce n'est pas être capable de savoir ce qui est bon pour l'autre mais lui permettre de le découvrir par lui-même s'il le désire.

·      On n'aide pas l'autre, on l'aide à s'aider lui-même.

·      C'est cela qui vous protégera de toute tentation sectaire de pouvoir sur l'autre.

·      Regard : Le regard que nous portons sur le monde est l'expression de ce que nous ressentons.

·      Le regard en dit long, dans notre regard passe toutes nos émotions, l'amour, la peur, le doute, l'envie... Mais ne soyons jamais radin de regards car le regard de l'autre peut nous rassurer, nous apaiser, nous permettre de nous rendre compte que nous sommes aimés...

·      Responsabilité : Devenir responsable de soi, c'est découvrir que si nous ne sommes pas satisfaits de l'attitude ou du comportement de l'autre, c'est parce que nous attendons quelque chose de lui.

·      Ressentiment : Le ressentiment vient de la responsabilité que l'on attribue à l'autre.

·      Souffrir : Souffrir avec ceux qui souffrent ne résout rien, le seul résultat est que vous aurez augmenté la détresse du monde. 
La sentimentalité est une mise en scène de l'ego. Laissez cela. 
Si vous pouvez faire quelque chose, faites le c'est tout.

·      Oui, nos actes se fondent toujours sur une insatisfaction. C'est donc parce que nous souffrons que nous agissons afin de remédier à notre souffrance. 
C'est pour cela qu'il est préférable d'agir comme nous le pouvons pour ceux qui souffrent, plutôt que de souffrir de leur souffrance ce qui ne fait qu'ajouter de la souffrance à la souffrance.

" La nature m'a donné le potentiel de transformer ma Vie

et de la conduire vers le Bonheur.

J'ai en moi ce potentiel et chaque jours j'apprends à l'utiliser "

    Bonne route à chacun sur le chemin de la vie.



19/10/2008
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