Lumières ...

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SOYEZ L'INVITÉ DE TOUTES LES FÊTES !

SOYEZ L'INVITÉ DE TOUTES LES FÊTES

Il y a des gens qui vont partout et d’autres qu’on n’invite jamais... ou presque. Pour devenir le convive idéal, l’invité qu’on aime, celui qu’on apprécie dans toutes les fêtes, intimes, familiales et sociales, il y a des règles à suivre. Respecter une certaine étiquette, ce n’est pas nécessairement vieux jeu. Se comporter avec élégance et délicatesse, ce n’est pas du snobisme mais du savoir-vivre. 

Au départ, il ne faut pas que l’invitation soit une corvée. On ne traîne pas ses soucis ni sa fatigue chez les autres. Le convive idéal est de bonne humeur, sympathique et drôle – sans exagération.

Doit-on apporter quelque chose ?

Apporter ou non quelque chose à ses hôtes est une affaire de choix personnel. Aujourd'hui, comme toujours, « le petit quelque chose » est une marque d'attention qui est appréciée.

Les fleurs – Le comble du raffinement, c'est de les faire livrer à l'avance. Votre hôtesse appréciera d'avoir le temps de trouver un vase adapté, et de disposer harmonieusement votre bouquet. Autrement, à la grande gerbe de fleurs difficile à caser dans un vase, préférez un petit bouquet ou des fleurs en pot qui n'en nécessitent pas.

Un vin – Faut-il le garder, faut-il le servir ? Règle générale, en concevant son menu, l'hôtesse a choisi des vins adaptés au repas. Ne soyez donc pas choqué si votre vin, malgré ses qualités, n'est pas servi. De toutes façons, le vin ne développe pas tout son bouquet s'il est secoué et le champagne tiède est imbuvable. Mais si vous tenez absolument à apporter une bouteille, informez-en la maîtresse de maison à l'avance. Les liqueurs apéritives sont actuellement à la mode. Ces cocktails tout prêts, aux saveurs insolites, seront un sujet de conversation qui mettra de l'animation dans une réception entre copains.

Les gourmandises – Des chocolats dans une jolie boîte ou des produits d'épicerie fine : huile d'olive, vinaigre balsamique, épices ou condiments divers sont également appréciés. Mais si c'est un gâteau que vous apportez, il risque de ne pas être en harmonie avec les autres plats. Néanmoins, si vous êtes un intime, vous pouvez vous enquérir de ce qu'on souhaite.

Pot-pourri parfumé, livre, disque ou vidéo à la mode, remettez votre petit cadeau dès l'entrée. Il serait discourtois de le faire ostensiblement au salon – surtout si d'autres invités n'ont rien apporté.

À quelle heure ?

Pour une invitation à un repas, respectez l’horaire d’invitation en prévoyant les embouteillages et les difficultés à trouver un stationnement. Évitez le coup de fil de dernière minute pour redemander l’adresse ou la manière de s’y rendre. À ce moment-là, votre hôtesse est entre son four et son miroir ou en train de converser avec ses premiers invités. Dix à quinze minutes de retard sont acceptables. Plus que cela, c'est presque impoli. Et surtout, sauf en cas de force majeure, ne vous décommandez pas à la dernière minut

Les manières de table

l fut un temps où l'église condamnait l'usage de la fourchette. Seuls les doigts de l'homme, créés par Dieu, avaient la noblesse requise pour saisir les bienfaits de la nature et les porter à sa bouche. Les divers ustensiles comme les règles de l'étiquette ont été hérités de la bourgeoisie du XIXème siècle. Et ce n'est pas parce que nous sommes au troisième millénaire qu'il faut les reléguer au folklore. La multiplication des services, l'abondance des accessoires, une certaine décontraction facilitent aujourd'hui les rapports à table, mais il existe quand même quelques principes essentiels… qu'on nous a généralement serinés tout au cours de l'enfance !

  • On se tient droit à table, ni trop enfoncé dans son siège ni appuyé sur la table. On ne met pas ses coudes sur la table. On ne glisse pas sa serviette dans le col de sa chemise.
  • On parle avec tous ses voisins. On ne fait pas d'aparté trop long avec l'un d'eux. On n'interpelle pas un convive à l'autre bout de la table.
  • On ne refuse pas un mets, même si on l'a en aversion; on se sert d'une petite quantité et on fait l'effort d'avaler quelques bouchées.
  • Si on souffre d'allergie, on en avise discrètement la maîtresse de maison et on décline sa proposition de préparer un autre plat. Il est préférable de manger davantage du mets précédent ou du suivant.
  • On ne clame pas à qui veut l'entendre qu'on est au régime, on ne discute pas non plus des mérites comparés de diverses diètes.
  • On ne choisit jamais les plus gros morceaux et on ne se sert pas en double; on attend que le plat repasse de nouveau.
  • On termine son assiette et on pousse délicatement les reliefs sur les bords.
  • On ne « lave » pas son assiette en trempant un morceau de pain dans la sauce… aussi bonne soit-elle !
  • La croûte du fromage est enlevée avec le couteau et on coupe un petit morceau que l'on dépose sur une bouchée de pain ou qu'on mange à la fourchette.
  • On ne vide pas son verre d'un trait.
Vous commettez une maladresse

Vous renversez votre verre de vin sur la nappe ou le tapis, vous échappez un vase ou cassez un bibelot, vous brûlez un fauteuil avec votre cigarette. Le mal est fait. Confondez-vous en excuses, mais n’en parlez pas toute la soirée. Aidez votre hôte à réparer les dégâts immédiats : épongez le liquide renversé, ramassez le verre cassé... Proposez de remplacer l’objet, d’acquitter les frais du nettoyage. Faites porter des fleurs avec un mot de regret le lendemain, en espérant qu’on vous pardonnera.

Le code des fumeurs

Évitez de fumer si vous êtes chez des non-fumeurs, lesquels sont de plus en plus nombreux. Abstenez-vous absolument d’allumer une cigarette au moment du repas ; c’est faire injure à la saveur des mets et des vins qui sont servis. Évitez-le après, si possible, ou demandez-en l’autorisation. Et sachez interpréter un « oui » malaisé, prononcé du bout des lèvres.

Quand prendre congé ?

Ne partez pas trop tôt, cela casse souvent la soirée. Remerciez chaleureusement sans vous attarder dans l'entrée ou sur le pas de la porte. Vous n'êtes pas le seul invité.

On vous a invité à prendre un verre. – Après le deuxième verre, il est temps de prendre congé. On ne vous a offert qu'un seul verre ? N'en redemandez pas et ne restez pas plus d'une heure.

À l'occasion d'un repas – Il est parfaitement grossier de s'éclipser immédiatement après être sorti de table. Si vous y êtes obligé, partez le plus discrètement possible afin de ne pas rompre l'ambiance. Il est aussi discourtois de s'incruster. N'attendez pas pour partir que vos hôtes donnent des signes de fatigue ou que la maîtresse de maison disparaisse pour faire du rangement dans la cuisine.

À ce propos, si vous êtes chez des amis, proposez d'aider à débarrasser la table. Ne commencez surtout pas à ramasser les assiettes vous-même. Certaines personnes détestent qu'on fouille dans leur cuisine, surtout dans le désordre d'une fin de repas.

Il est généralement correct de prendre congé une heure après la fin du repas, à condition bien sûr que celui-ci ne se soit pas trop prolongé. Les gens travaillent souvent le lendemain ou ont prévu d'autres activités. Tout est une question de bon sens.

Enfin, si vous êtes le dernier, ne restez pas plus de cinq minutes après le départ des autres convives.

Le lendemain

Un coup de fil pour remercier fait toujours plaisir. Et n’oubliez pas de rendre l’invitation. C’est aussi un bon moyen d’être réinvité !

Bonne soirée

PM



10/11/2008
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