Lumières ...

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Conseils pour être bien bien avec soi et avec les autres

être bien bien avec soi ...

Le fameux sésame que tout le monde cherche, en soi ou plus souvent au travers des autres.

Que faire quand rien ne va plus entre vous et vous ?

La première chose à faire pour se réconcilier avec soi-même, c’est de découvrir ce que cache la souffrance que vous éprouvez…

Etre bien avec soi existe et ce sans recourir à une quête extérieure perpétuelle.

Le monde dans lequel nous vivons a une fâcheuse tendance à faire l’autruche face à la souffrance, tant que celle-ci ne s’impose pas d’elle même (jambe cassée, fièvre, lumbago, dépression…). Nous ignorons (très) souvent nos souffrances, voire les méprisons : "bof, ça ira mieux demain". Quand ce n’est pas notre entourage qui nous rappelle à l’ordre : "ce que tu es susceptible !", "arrête de t’écouter" "t’as toujours un truc de travers, hein !"...

Quelle erreur grossière ! Parce que la souffrance, sous son habit peu attrayant, recèle des trésors : comment saurions-nous que quelque chose ne tourne pas rond, que nous sommes à côté de nos pompes si la souffrance ne venait tirer la sonnette d’alarme ? En ce sens, on peut même dire qu’elle est, paradoxalement, plutôt un signe de bonne santé : elle signale qu’il faut réagir à une situation donnée.

Mais pas plus qu’on ne devient alchimiste du jour au lendemain, on ne transforme le plomb de ce qui nous fait souffrir en or du bonheur retrouvé en un seul jour. L’une des premières difficultés de l’aventure est de décoder le(s) message(s).

Y réussir suppose de ne pas se laisser envahir par la souffrance. Parfois c’est trop difficile tout seul. Il ne faut pas hésiter alors à demander conseil à un professionnel. Non seulement cela n’a rien de déshonorant mais son aide peut nous permettre de passer un cap qu’on croyait infranchissable. Quoi qu’il en soit, seul ou accompagné, il s’agit d’apprendre à accueillir notre souffrance, à lui donner sa place, et à la respecter sous peine -si on la dénie- de la voir un jour nous submerger.

Donc, la première chose à faire est de se poser afin d’affronter sa souffrance. On peut prendre avec elle une tasse de thé, un verre de jus de fruit ou mettre une musique qu’on aime particulièrement par exemple.

On aura tout intérêt à éviter alcools et excitants. Bien installé, on écoute alors son histoire, de son origine à tous ses composants, sans rien juger, ni censurer... Ce qui est plus difficile qu’il n’y paraît : des sentiments comme l’orgueil peuvent très vite tenter de s’interposer : "pas moi, je suis au-dessus de tout ça". Il s’agit d’apprendre à les écarter, sans violence mais avec fermeté et douceur, afin d’entendre la messagère qu’est toute souffrance. C’est le début de ce qu’on appelle s’occuper de soi.

Apprendre à s’occuper de soi

D'abord prendre son temps pour se concentrer sur le mal-être, en définir les contours, ce qui est de son ressort pour l'atténuer ou le modifier et laisser si tel est le cas à l'Autre ce qui émane de lui et qui nous nuit.


Profiter du moment présent en s'accordant des petits plaisirs simples à la portée de tout le monde et qui peuvent très bien se passer d'investissements dans notre monde bien trop matérialiste. Petits plaisirs simples qui correspondent à notre nature profonde.


Aborder le plus sereinement possible les taches inévitables mais toujours garder présent à l'esprit que Nous les dirigeons et pas le contraire.


Ne pas laisser en attente les -corvées.


Ne pas perdre son énergie en coup de colère, parfois bien légitime mais prendre ça avec philosophie et ceux qui me connaissent savent combien j'ai du travaillé sur ce point  ...


Ne pas se mettre non plus en dépendance de l'Autre.
Il est celui ou celle par qui nous enrichissons notre Vie et notre vie intérieure mais il n'est pas l'unique dépositaire de notre épanouissement.


S'accorder une attention que nous accordons bien volontiers aux autres mais au final... en nous oubliant.


Savoir dire non aussi lorsque ce que l'on nous demande ou espère de nous se traduit par une forme de sacrifice unilatéral.


Nul(le) n'est tenu(e) à l'impossible.


Bien vivre avec soi est déjà en soi un sacré challenge et la clé de voûte de la vie harmonieuse vers laquelle on tend chaque fois que l'on s'éveille (au sens propre et au sens figuré)alors prenons tout simplement le Temps de Vivre.

C’est la réelle aventure à laquelle nous sommes conviés. Nous sommes invités d’abord à constater, sans chicane ni exigence, là où nous en sommes (anxieux, rapide, tyrannique…). Nous sommes appelés à devenir fidèles à nous-mêmes, à nos besoins, nos aspirations, nos valeurs. S’occuper de soi c’est apprendre à s’aimer, tel qu’on est, en perpétuelle transformation (inhérente au fait que nous sommes vivants) et non pas tel qu’on voudrait être ou tel qu’on croit que le monde voudrait qu’on soit. S’occuper de soi, c’est apprendre à devenir soi, en équilibre dynamique entre liberté intérieure et contrainte sociale.

Pour notre bonheur... et celui du monde qui nous entoure.


A toutes et à tous un bon week end.

P.M



22/11/2008
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