Lumières ...

Vous viviez un véritable conte de fées… jusqu’à ce que votre partenaire devienne distant, torturé, indécis. Souffrirait-il d’une peur pathologique de l’engagement ? Restons en Forme vous dévoile les indices qui peuvent vous alerter.

Vous aviez rencontré le prince charmant ou la princesse de conte de fées, vous étiez amoureux, tout allait bien jusqu’à ce que quelques signes vous mettent la puce à l’oreille. Votre élu ne semble plus aussi emballé que vous. Peut-être qu’il traverse une phase difficile, qui lui laisse peu de temps pour s’investir dans votre histoire. Mais peut-être que vous êtes tombé sur un handicapé des relations amoureuses. Un don Juan, ou simplement un phobique de l’engagement, qui prend la poudre d’escampette dès que les choses deviennent un peu trop sérieuses. Pour ne pas vous laisser surprendre, apprenez à reconnaître les indices…

1. Travail, appart… il/elle est incapable de s’engager

Quand on prend systématiquement la fuite dès qu’une relation devient sérieuse, on a peur de s’engager. Peur de se mettre dans une histoire qui mènera peut-être à une rupture douloureuse. Peur de renoncer à d’autres histoires, futures, qui pourraient être plus palpitantes que la relation actuelle. Cette peur de l’engagement, lorsqu’elle est vraiment pathologique et difficilement surmontable, n’affecte généralement pas la seule sphère amoureuse. Dans presque tous les pans de sa vie, la personne atteinte aura du mal à prendre des décisions dont les conséquences l’engagent : signer un contrat de travail à durée indéterminée, acheter un appartement, voire simplement choisir entre le papier peint blanc et le jaune. Votre compagnon est perpétuellement indécis ? Il se vante d’être libre et de ne devoir rendre de comptes à personne ? Restez sur vos gardes. Combinée à une attitude exagérément réfléchie face aux choix du quotidien, il se peut que cette volonté affirmée d’indépendance cache une grande peur de l’engagement.

2. Il/elle n’a aucun projet concret ou réalisable

Lorsque vous vous êtes rencontrés, vous vous êtes jurés d’appeler vos enfants Tom et Suzanne, d’acheter un jour une fermette dans le Vercors et de faire le tour du monde en roulotte. Mais lorsqu’il s’agit de réserver deux billets d’avion pour des vacances à Venise, il est moins emballé. Il faut d’abord poser ses vacances, et puis est-ce une bonne destination ? Ne vaut-il pas mieux attendre un peu ? Très souvent, les phobiques de l’engagement ne rechignent pas à élaborer avec vous des projets lointains. Tant qu’ils restent dans le domaine du rêve, ces projets ne sont pas dangereux. S’agissant des billets pour l’Italie, c’est une autre histoire. Là, il faut réserver, c’est du concret. Cela implique que les choses n’ont pas le droit de mal se passer d’ici la date du départ, ni pendant le voyage. Plus question de vous quitter sans explication du jour au lendemain. Même s’il n’a jamais été question pour lui de le faire vraiment… Là, il se sent vraiment lié par un engagement envers vous. Il n’a plus de porte de sortie, et ça le fait paniquer. Il déteste.

3. Son passé amoureux est inexistant

Trois mois avec le même partenaire, c’est son record. Vous venez de l’exploser et il vous l’annonce fièrement. Méfiance… Pourquoi n’a-t-il jamais rencontré une personne qui l’ait un tant soit peu fait vibrer sur la durée ? Il ne se sentait pas prêt, répond-il… Oui, et maintenant ? Il se croit prêt. Mais sautera-t-il le pas ? Vous misez sur le fait que vous êtes LA personne qui l’aura fait changer d’avis, mais sachez que vous prenez un pari risqué.

4. Il/elle est traumatisé(e) par un(e) ex

Il y a ceux qui n’ont jamais réussi à s’engager dans une relation amoureuse. Mais n’oubliez pas qu’il y a ceux qui deviennent des handicapés de l’engagement, la plupart du temps après une relation particulièrement passionnelle et destructrice. Il a un passé amoureux, certes. Mais son ex le traumatise encore. Il n’a connu que des histoires d’une nuit depuis, alors qu’ils ont rompu il y a trois ans déjà. Il ressent tout le temps le besoin d’en parler, de comparer votre relation avec les mauvais souvenirs qu’il traîne… Tout cela est mauvais signe. Tant qu’il n’a pas fait le deuil de cet échec, ce spectre risquera de venir hanter votre histoire et de l’anéantir en beauté.

5. Ses histoires familiales sont mal vécues

Le divorce de ses parents, il en parle encore avec des tremblements dans la voie. Sur un ton badin, il plaisante de façon cynique sur la médiocrité des relations maritales… Même s’il affirme le contraire lorsque vous lui posez la question, il ne semble pas vraiment croire au bonheur dans le couple. En fait, il n’est jamais vraiment sorti du schéma dressé par sa famille, celui de l’échec et de la douleur. Avec vous, il voudrait y croire mais…

6. Il/elle a une personnalité autocentrée

Le plus souvent, il parle de lui. Ses envies, ses rêves, ses projets, la façon extraordinaire dont il compte mener sa vie… Et vous dans tout ça ? Vous contrariez ses ambitions. Pour approfondir votre relation, il faudra bien qu’il fasse quelques concessions pourtant, et qu’il vous intègre dans son monde parfait… au risque de vous voir tout détruire. Et ça, ça lui glace le sang.

7. L’accès à sa sphère privée est limitée

Il s’entend parfaitement avec vos amis. Dans votre entourage, tout le monde l’adore. Et bizarrement, un jour, vous vous apercevez que vous les connaissez très peu, ses amis à lui. La plupart du temps, il préfère venir chez vous. Son appartement, c’est un peu son refuge, son domaine réservé. Tout comme ses amis en fait, et sa famille aussi. En réalité, ses amis vous aiment bien, et ça lui fait peur. Que leur dira-t-il le jour où il ne vous ramènera plus ? Autant ne pas prendre de mauvaises habitudes. Chez lui, il faut que ça reste chez lui. Pas question de construire des bons souvenirs avec vous dans cet endroit qu’il sera obligé de revoir, une fois qu’il vous aura quitté. En fait, s’il limite votre accès à son univers, c’est pour pouvoir vous oublier plus facilement au cas où…

8. Il/elle vous a déjà fait la crise du ” Tu es trop bien pour moi “

” Je ne sais pas ce que tu fais avec un clown pareil. Je n’ai pas grand-chose à t’offrir. Un jour, tu me quitteras, c’est sûr… ” S’il vous a déjà sorti l’une de ces phrases, c’est que vous n’êtes pas passé loin de la crise de panique. Celle qui impulse la fuite… Ouf ! Vous l’avez échappé belle. Mais attention, vous êtes en sursis, pour une période indéterminée.