Lumières ...

Lumières ...

Le célibat ... Une épreuve pour mieux se retrouver


Le célibat ... Une épreuve

Etre seul(e) est une épreuve que nous sommes de plus en plus nombreux à expérimenter. Facile de sombrer dans la dépression. Voici un message d'espérance pour tenir bon !

Si le nombre des personnes seules est en augmentation massive, la diversité des situations et des vécus est frappante ; ce qui interdit tout discours stéréotypé. À chacun son histoire, sa souffrance, son attente. Mais, pour tous, je vous propose un parcours où l'espérance est invitée. Et ce n'est pas rien ! Ce parcours se concrétise de quatre conseils ...

  • Le premier conseil consiste à quitter le fatalisme : entre les échecs personnels, la morosité ambiante et les discours soit-disant réalistes des soit-disant amis, la tentation est forte de se croire enfermé dans la solitude comme dans une tour. De s'imaginer que le célibat est définitif. De tomber dans l'immobilisme relationnel pour éviter de souffrir davantage. On rentre dans la logique du renoncement avec toutes les frustrations et aigreurs qui l'accompagnent. Voilà tout ce qu'il faut quitter dans un premier pas d'espérance. Quitter la soumission à un déterminisme négatif. 
  • Qui connaît l'avenir ? Qui a la prétention de savoir ce qui se passera dans un mois ou 3 ans ?

 

  • Le deuxième conseil de l'espérance est celui qui refuse le défaitisme. Il ressemble au premier, mais concerne surtout l'image de soi. Privé du fameux effet de miroir dû à la présence d'un conjoint, il est difficile seul de s'apprécier à sa juste valeur. Si certains peuvent facilement se sentir « au-dessus de la moyenne », la plupart d'entre nous est plutôt rattrapée par un cortège de doutes sur ses capacités et ses atouts.

Pour ne pas tomber dans le piège d'une « relation béquille », où l'on attend de l'autre qu'il vous prenne en charge, vous « répare » psychologiquement, vous comble, il est fondamental de prendre soin de soi moralement, physiquement et spirituellement pendant la période de célibat. De refuser de se considérer comme le crapaud qui attend le baiser de la princesse ou comme la belle endormie du château enchanté. 
Qu'est-ce qui empêche de considérer sa vie actuelle positivement ? 
Ou de travailler à l'améliorer sans attendre ?

  • Le troisième conseil est celui du bon sens. Se connaître permet de se fixer des cadres pour se protéger contre ses faiblesses, sources de déprimes ou de tentations. Se connaître pour s'offrir des joies quotidiennes et des projets porteurs. Regarder les uns et les autres avec bon sens en essayant d'abandonner les chimères qui habite -consciemment ou non- les esprits :
    celle de la femme parfaite (séduisante mais discrète, dynamique mais douce, étincelante mais fidèle, intelligente mais soumise…),
    celle de l'homme idéal (beau, sportif, éduqué, fort, prévenant, attentif, ouvert, décidé , patient et, si possible, riche !), 
    et celle de la rencontre magique (romantique, spirituelle, rapide, sans effort et sans heurt).
    Excusez la caricature, mais en toute simplicité, il faut reconnaître que nous avons tous, une fois ou l'autre, caressé un de ces rêves. Le bon sens allie réalisme et humour avec un brin de poésie.

    • Le quatrième conseil mène à la recherche de soutiens, d'amis. La solitude absolue conduit à l'isolement. L'ouverture aux autres est à la fois permise par l'espérance et ce qui la nourrit. L'amitié est un excellent lieu d'apprentissage à la relation, préparation utile pour une vie de couple. 

    P.M



20/11/2008
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi